CHRONIQUE D’UN « VOYAGE SEREIN *»
ou MON PREMIER VOL EN AVION
(*dixit le dépliant de la compagnie aérienne…)
Le départ…
Patrick est parti depuis 15 jours déjà.
Je me prépare au voyage, chez Papa, à Brest,
pointe les bagages, les pèse et repèse 40 fois,
n’ayant droit pour Erwan (notre fils aîné de 15 mois)
à aucun sac, ni en soute ni en cabine…
Les compagnies aériennes n’étant pas vraiment
philanthropes et encore moins familiales,
je dois me débrouiller pour avoir tout ce qu’il faut
pour le petit pour ces 24 heures à portée de main,
donc en mettant tout cela sur mes bagages,
ce qui ne laisse pas de place pour mes propres affaires !
Nous partons en train avec Papa pour Paris,
chez La Grand-mère qui nous prête son appartement
pour la veille du départ ; je laisse Papa se reposer
un peu et file à Balard avec la poussette, par le métro,
pour y réceptionner nos billets d’avion,
car Erwan a 1 billet ! Si, si ! L’armée a payé près de 4000 Frs,
la moitié d’un billet adulte, mais il ne peut rien emporter
pour le voyage et n’aura pas de siège dans l’avion !!
J’apprends qu’il aura quand même des repas bébé !!
A Balard, la base de l'Armée de l'Air, c’est le 15 août,
donc il n’y a presque personne dans les couloirs…
Je trouve enfin l’étage et le couloir désirés,
et vois par une baie vitrée 2 personnes à qui je vais
demander mon chemin, pas le temps, l’adjudant présent
nous voit et tonne par la porte :
-Tiens, voilà les Kéké !!
Je reste légèrement saisie… Ciel, mon mari est connu
comme le loup blanc ici aussi !!!
La petite sergent me rassure et ils nous saluent,
en expliquant que le Kéké « a signé » le petit
bonhomme dans la poussette, c’est clair
comme de l’eau de roche !! Je réceptionne nos billets,
et repars rue de ma Grand-Mère.
Puis nous partons à Orly, pour un décollage prévu à 19 h 00…
C’est là que les choses se compliquent….
Nous faisons la queue pour enregistrer nos bagages,
2 à 3 heures d’attente, pendant que Papa fait
des allers-retours dans le grand hall avec la poussette
en chantant d'inombrables souris vertes
à son petit fils qui voudrait bien sortir de là…
J’apprend, quand c’est mon tour, que notre avion
a un problème technique ; ils prennent nos bagages,
mais on ne décolle pas ce soir et devons revenir
le lendemain matin pour décoller à 11 h 00…
MAIS ! qu’en dédommagement, on peut être
indemnisés de 1000 Frs chacun…
à condition de refaire la queue…… « là-bas » !!!
Et je vois une file interminable encore !!!
Je m’y colle, en me disant qu’on mérite ces 2000 Frs,
y a pas de raison, que je suis coriace, et que ça servira !!
Papa redouble de patience, j’admire,
puis nos sous en poche, nous rentrons pour une nuit
supplémentaire sur Paris. Pointage des packs
de lait pour les biberons du voyage
qu’on commence à entamer, mince, je descends
chez l’arabe du coin, qui me reconnaît 3 ans après,
et me salue, lui prends des réserves,
je me méfie des promesses de la compagnie aérienne
pour les repas bébé, Erwan a 15 moins, pas 6 !
Il mange le bougre ! je prend donc plus de lait que prévu…
La nuit, Erwan se réveille en pleurs, hurle de douleur
avec grosse fièvre, j’angoisse de réveiller les voisins âgés,
je sais qu’il y en a, et découvre que le petit perce
sa 1ère prémolaire, ça tombe pas trop bien
mais faut faire avec ! Câlins, berçages,
massages des gencives, je profite d’une « accalmie sonore »
pour téléphoner à Patrick puisque c’est la journée là-bas…
manque de chance personne ne décroche
dans son bureau, même après plusieurs tentatives…
Ce que j’ignore encore, ne maîtrisant pas
tout à fait le décalage horaire, c’est que c’est
le 15 août là-bas aussi, donc personne ne travaille !
Le Vol…
Au petit matin, re-départ pour Orly, Papa nous poste
pour de bon cette fois, et nous voilà partis,
tous un peu naze faut l’avouer ! On me laisse la poussette
jusqu’à bord, c’est assez cool, et on s’installe,
place de gauche de la rangée du milieu,
avec une hôtesse très gentille qui nous cocoone !
Décollage calme, un peu écrasés au siège :
et oui, nous avons le même siège, Erwan et moi !
Je comprend soudain pourquoi l’Armée a payé 4000 Frs :
pour un morceau de ceinture de 50 cm de long,
qui se raccorde à la mienne, ne laissant au petit que 10 cm
devant son nez face au siège de devant….
« ça c’est de la sécurité !!! je devine que cette somme
sert à l’assurance….sont gonflés !!! voudrais les y voir !!! » …
Et encore, je n’ai rien vu, justement !!!
L’hôtesse déplace aimablement mon voisin de droite,
pour qu’Erwan s’étale un peu, après le décollage.
Les heures passent, Erwan ne veut pas dormir,
je le fais marcher un peu, tente de le garder
« silencieux » pour ceux qui dorment,
et découvre les repas bébé promis par la compagnie….
C’était bien la peine que je les appelle 4 fois avant le départ
pour leur rappeler son âge, donc son appétit… !
On m’apporte un petit pot de carotte de 120 gr
en guise de repas pour lui !! Il frétille en voyant
mon plateau repas, dédaignant royalement son petit pot !
Je m’en doutais un peu, mais j’avais fait confiance à AOM…
Ben, j’aurais pas dû !!!
Me voilà privée de repas, je ne vais pas manger devant lui
et le laisser crier famine ! Reste que j’avais prévu
tous les biberons des petits déjeuners, et heureusement !!!
Ca faisait lourd dans le sac de cabine, toutes ces briques
de lait blédina, avec les couches et tenues de rechange,
en passant par les biscuits pour les dents
et les jouets pour passer le temps…
Bref, le voyage jusqu’à Los Angeles est long,
fatiguant, insomniaque, mais je ne me plains pas trop
car j’ai 2 places et l’hôtesse me relaie de temps
en temps pour que je me dégourdisse un peu le dos
et les jambes ! Une jeune femme derrière moi
se propose également, elle s’appelle Karine,
elle va aussi rejoindre son mari sur la même base,
on s’est vues la veille du départ, dans l’aéroport…
Par ailleurs, je réalise que je vis quelque chose
d’assez peu ordinaire : la météo est magnifique
et nous « courons » après le coucher du soleil,
vers le sud ouest, avec une vue splendide
sur la grande bleue ! Survoler l’Angleterre
m’indiffère un peu, de toute façon on ne voit rien,
mais passé l’Irlande, on va admirer des icebergs
« minuscules » et lumineux, puis l’océan et le Canada
en diagonale, les Etats-Unis avec des champs immenses,
de grands carrés colorés ocres puis verts ou bruns,
le grand canyon, rivière minuscule dans un décor
gigantesque, que c’est beau ! Nous volons si haut
qu’on dirait des photos satellites ! J’en perds
mon souffle, heureusement Erwan me rappelle à son
bon souvenir régulièrement….
Nous arrivons aux « States », avec soulagement,
on va sortir un peu !!! Mon 1er atterrissage, il fait 30°,
et il est 15 h 00 locales. On va sortir par des ponts
couloirs climatisés, mais on ne me rend pas la poussette
qui est partie en soute, et nous devons prendre
tous nos sacs de cabine, en cas de vols pendant
le ménage de l’escale… Me voilà à charger le sac en vrac,
le petit sur 1 bras, le sac sur l’autre et je sors la 1ère,
les mamans d’abord, me faisant doubler par tout le monde
rapidement vu les poids sur les bras…
des couloirs interminables, où j’essaie de ne pas perdre
de vue les passagers voisins, car je ne comprend pas
grand chose aux voix des hauts parleurs, foutu accent amerlock !
Des tapis roulants maintenant, comme à Montparnasse,
mais en 3 fois plus longs, où les gens marchent et vite,
alors qu’Erwan décide qu’il est fatigué et ne veut
plus avancer, mon sac me scie l’épaule, et je vais perdre
les autres de vue, avance Erwan, allez, il repart
dans le mauvais sens, je suis fatiguée, je le rattrape,
il râle en faisant des vocalises disgracieuses
et se tortille, je m’excuse du regard auprès de ceux
qui me doublent, il est claqué aussi, le pauvre,
ça fait bientôt 48 heures qu’il n’a pas dormi…
moi non plus d’ailleurs….
Mais qu’eeeest-ce queuu j’ fouuus lààààà… .
On arrive enfin devant une porte vitrée,
et devant, une femme de 45 ans, en uniforme
genre serveuse de bar texan comme dans les films,
en blanc et liseré rouge, pantalon mal coupé blanc
pas trop à son avantage, blonde platine en carré long,
décolorée c’est flagrant, mais d’un regard froid
et creux qui me glace un peu… ça tombe bien
avec la suée que je viens de prendre, j’apprécie
déjà juste le fait que quelqu’un me regarde,
se penche sur moi !!! Pas de bol, aucune compassion
de sa part, juste un « tickets, now ! » même pas « please »,
rien, juste sa froideur et ses bras croisés… Ben, me..de,
j’ai chargé le sac en vrac, et les billets oui,
mais les tickets d’embarquement , beeennn….
doivent être au fond du sac…Erwan veut partir courir,
je ne le lâche pas, tout en fouillant d’une main,
il me tire sur l’autre bras pendant que je vide la moitié
du sac au pied de la plantonne, qui ne décroise pas les bras,
et répète ses 2 mots comme si elle ne connaissait que ceux-là ;
je trouve le mien, mais celui d’Erwan est planqué
quelque part, et pas là où je cherche…Erwan tire, se tord,
commence à crier, je renverse mes affaires, me fais mal,
les larmes me montent et je demande à la femme
de me tenir le petit le temps de…elle ne bouge pas
et répète encore son p…in de « tickets, now » …
Là je pleure quasiment, coince le petit sous mon coude,
tant pis s’il hurle à la mort, m’en fous, elle a qu’à m’aider
cette c…e, c’est vrai quoi, sont vraiment inhumains ces américains,
ça les étoufferaient de tendre la main à un autre
qu’un pu…n d’amerlock, tout ça à haute voix puisqu’elle me
laisse entendre qu’elle ne comprend pas le français….
A ma volée de gros mots, elle verdit, et je comprend
qu’elle comprend….bien fait, faut jamais mentir !!!
Mais qu’eeeest-ce queuu j’ fouuus lààààà… .
Merci mon Dieu, je trouve enfin le dernier ticket,
le lui balance, puis rentre dans la salle de transit
la dernière, épuisée, pendant que le gorille platine
nous enferme à clef dans sa cage de verre…
J’y retrouve les passagers, découvre des WC,
des rangées de fauteuils plastiques inconfortables,
et HO ! un duty free, chouette ! je vais dépenser
mes 2000 Frs, ça va me soulager les nerfs et le portefeuille !
Je commence par tenter un brin de toilette pour Erwan,
cherchant un lavabo, et ne trouve que des cuvettes
avec un jet montant, « pour l’hygiène » y parait !!
A par lui laver les fesses, je ne vais pas pouvoir
faire grand-chose, et pour boire comme eux
je m’arrose le décolleté ! Gagné ! Nul, ce pays, ça se confirme !
Je nourrit le petit, et repère ensuite
quelques bons whiskies au duty free ;
je sors mes billets français, ah non, on ne prend
que les dollars, sorry ! qu’à cela ne tienne je sors
la carte bleue, et non !! elle n’est pas internationale !!
J’enrage, ne trouve personne pour échanger dollars
contre francs, forcément, et vais m’asseoir
avec une sale rancœur au fond de la bouche….
quel sale goût, ce pays ! ….vivement qu’on s’casse !
2 heures après notre arrivée en salle de transit,
on repart, mêmes couloirs et mêmes tapis, ou presque,
et mêmes places dans l’avion ! OUF, un truc de familier !
Le problème pour moi est qu’on embarque aussi
des passagers supplémentaires, Erwan manque de
se faire assommer par un ado américain,
enfin par son surf qu’il ne veut pas mettre en soute
et trimbale dans l’allée entre les sièges…
« Notre » siège de droite est attribué à quelqu’un,
pas de chance, les 12 prochaines heures seront
sur un siège pour deux…. Nettement plus serrés,
je tente d’installer Erwan au mieux sur mes genoux,
le re-dope à l’homéopathie sans grand espoir d’efficacité,
et prie pour qu’il s’endorme…
Il ne dormira pas beaucoup sur ces 22 heures
de vol, râle beaucoup, met des coups de poing
devant et des coups de pieds sur le voisin
qui dort un peu, lui, quel bol il a… Une hôtesse
m’impose de mettre la ceinture d’Erwan
à chaques turbulences…donc gesticulations et cris…
Celui-ci pille mes plateaux repas sans vergogne,
boudant toujours les petits pots, et la douce hôtesse
qui n’est plus là… !
J’aperçois un peu la cordillère des Andes,
et découvre qu’Erwan s’endort presque dans mes bras,
pourvu que ça dur ! Karine me propose en passant
de me relayer, je décline gentiment, puisqu’il dort,
je ne veux pas bouger…
Des turbulences encore, et le dragon revient
à la charge pour son bout de ceinture :
cette fois je l’envoie paître, poliment mais clairement,
la sommant de rendormir le petit si ça le réveille,
et vu le brin qu’il a mis depuis le départ, elle abandonne
et nous laisse enfin en paix…
Il gémit dans son sommeil, mais « dort » près de 4 heures,
dans le noir, les hôtesses ayant mis des films sur
le grand écran, j’arrive même à attraper mes écouteurs !
Quelques heures de pause… avec les bras en compote !!!
Un chariot de boissons bouscule mon coude,
je n’arrive pas à éviter le réveil d’Erwan, mais
il ne reste plus que 2 heures de vol, courage…
Le micro du pilote nous annonce enfin qu’on va arriver
à Tahiti, il est 20 h 00 heure locale, 8 h 00 du matin
pour mon cerveau, et je n’ai pas dormi depuis 3 jours !!!
Le temps d’un léger décrassage dans les toilettes
de l’avion avec le petit, je le change et le lave,
et me prépare à l’arrivée. La descente s’amorce
et je me surprends à murmurer au petit ceinturé hurlant
qu’on va voir Papa, que c’est Fini ! On arrive enfin !
et les larmes me coulent des yeux, en gros sanglots contenus
dans les bouclettes de mon fils….l’émotion d’en voir enfin le bout….
Voilà, on pose les roues, on sort enfin, les premiers encore,
il fait nuit, les bagages à récupérer, j’ai trouvé un chariot,
pose Erwan dans le panier les genoux remontés dans le cou,
je prend nos valises, et nous sortons enfin…….
16 août 2000
Arrivée à l’aéroport de Tahiti-Fa’aa, avec Erwan
notre fils, exténués… 22 heures d’un voyage long
et très pénible pour nous deux !
Accueillis par Patrick et quelques uns de ses collègues,
à 21 h 00.
On en oublie la poussette sur le tapis des bagages,
Patrick passe devant les douaniers qui ne bronchent pas,
et ressort avec !!
Même très fatigués, on est bien récompensé
par les délicieux colliers de fleurs fraîches de tiaré ,
très parfumées, qu’on nous passe autour du cou !
Fleur et bouton de tiaré . gouache
Arrivés de nuit, nous n’avons pas vu grand-chose
du paysage ; nous logeons pour 8 jours à peine
dans un joli faré (maison) temporaire, à Iorana Villa,
à pk6 environ, sur la route de Punauuia, sur la côte ouest.
Ici, pas de nom de rue ou de route ni de N° ,
sauf en ville à Papeete : des points kilométriques (pk)
partent de Papeete, soit vers l’est, soit vers l’ouest,
et pour plus de précision, on dit « côté mer »
ou « côté montagne »… de toute façon, les seules routes
font le tour de l’île principale (Tahiti Nui),
et celle-ci fait environ 60 km nord-sud…
Notre petite maison est typique, avec un toit
de palmes Niaou, (cocotier), qui conserve bien la fraîcheur,
avec un jardin de terre battue et d’arbres tropicaux,
des Tipanié (frangipanier),
Branche de tipanié blanc Fleur de tipanié blanc
orangers, cocotier, bananiers…. et quelques
arbustes aux fleurs dépaysantes…
Une végétation luxuriante et très colorée !
Voilà mon premier aperçu, le premier matin !
J’ai hâte d’en voir plus sur l’île !
Ca va me plaire, je crois…
Une flopée de poules sauvages va nous tenir
compagnie…Elles se nourrissent de quelques miettes
des goûters du petit et de diverses bestioles
que je ne cherche pas trop à découvrir…
genre cafards ( AAAAAHHHHHH !!! )tropicaux
de 5 cm de long…!!! le jardin est un vrai terrain
de jeu pour Erwan, pendant des heures,
il en revient sale comme un…. !
et prend 2 à 3 douches par jour !
Mardi 22 août 2000
Nous intégrons enfin notre faré définitif ! à Fa’aa.
Déballage des cartons…
Patrick prend sa journée pour m’aider.
Le toit est fait de tôle, mais l’intérieur est
refait à neuf (d’où le retard) ! Les murs sont blancs,
les tissus du salon à dominante ocre, les fenêtres
équipées de moustiquaires, et pas de volets !
Meubles en pin clairs…ça me plait !
Le jardin est dans le même genre que
celui du premier faré, très tropical,
mais avec cette fois un semblant de gazon,
du chiendent en réalité, qui rampe au ras
du sol en formant de drôles d’étoiles vertes…
La terre est volcanique donc très noire…
donc très fertile ! Y a qu’à regarder autour de soi !
Je projette donc un petit potager derrière la maison…
J’avais emporté quelques graines !
Jeudi 24 août 2000
Je me pose un peu, et prend le temps d’écrire
à la famille, aux amis proches…tant de choses à raconter,
et je ne sais par quoi commencer !
Tout est si différent ici, qu’il est dur de
rendre cette impression de dépaysement si forte
à ceux qui n’ont jamais vu les tropiques…
J’ai bien fait de faire un journal illustré !
Dès le réveil de la sieste, Erwan va jouer au jardin,
explore cette jungle idéale, quoiqu’un peu vaste à son goût…
La haie du jardin est composée d’hibiscus rouges,
très rustiques ici…Ils sont taillés à la machette
par les locaux sans états d’âmes, tout comme
les lauriers roses ou autres plantes plutôt fragiles chez nous…
Je pense à ma tante Anne Marie et son laurier rose
qu’elle rentre tous les hivers….et au mien ici,
devant la maison, qui dépasse le toit ,
et que j’ai raccourci sur un coup de colère à force
de me prendre ses branches
dans la figure sur la terrasse…
Samedi 26 août 2000
Nous recevons les voisins et amis pour les remercier
tous de leurs aides à notre arrivée,
dépannages en tous genres , même garde-meuble,
en plein le salon du chef de Patrick,
le temps d’avoir notre maison définitive…Merci à tous !
Menu mi-local, mi-français, avec salade de fruits au dessert,
histoire de découvrir ce qu’offre ce pays…
salade dans une pastèque, avec un petit lampion chinois
pour décorer…. effet garanti, mais qu’est-ce que
c’est long à épépiner, une pastèque !!!
Dimanche 27 août 2000
Journée qui commence plutôt calmement,
avec temps gris… Visite de l’île côté est de Papeete,
où nous tentons en vain de trouver le Belvédère,
point de vue incontournable de l’île pour les touristes
qui se respectent...pas nous…Nous grimpons quand même
à flan de montagne, au milieu de très belles résidences,
d’où le paysage est magnifique : Mooréa, les barrières
de corail, les passes, la mer à l’infini… C’est vertigineux,
et plus beau que les cartes postales !!!
J’en oublie presque ma peur du vide…
En redescendant, nous passons chez des amis,
qui nous invitent à dîner, pour nous présenter
des connaissances interposées, les Michels…
|