Bleus Kimono...
Brassière 3 mois Kimono bicolore à rangs raccourcis,
en laine bébé Phildar de récup', aiguilles N°2.5
Chaussons Kimono assortis d'après le modèle de Pruline , merci à elle,
Et la mode étant au noeud cette année, un petit bandeau à noeud du dernier chic...!
Solstice...
Comme une halte entre deux tempêtes, une pause dans ce mauvais temps d'hiver, le solstice nous amène à cette nuit la plus longue de l'année...
Je ne crois pas avoir jamais constaté de chose plus caduque que ce batage médiatique sur le "non-évènement" du jour qui fait tant parler...
La nuit la plus longue, mon feu ronronne et la soupe mitonne...
Quelques dernières mailles en mousse rose pour une cousine et un ruban, des calins prolongés pour étrenner leurs vacances, une nouvelle recette en projet pour demain...
Voilà, telle sera ma nuit la plus longue, avec quatre bougies devant ma fenêtre, pour eux quatre qui nous manquent...
Le voyage immobile...
La liste... s'en tenir à la liste, par économie, par pratique, par sagesse, et tourner dans les rayons le sac au bout du bras, pour ne pas être tenté par les capacités du caddie... Ni par les caprices de la saison, tiens, je souris seule devant l'extincteur dans un recoin qu'ils ont affublé d'un énorme noeud doré, effort amusant, presque attendrissant...
Je n'aime pas trop les courses, alors j'y vais à reculons, d'un pas un peu pressé pour partir plus vite, fuir la foule des fêtes, les étalages attractifs et tentants, ma liste au fond de ma poche me rappelle à l'ordre, je zig zague entre quelques vieilles personnes autour des primeurs et d'un coup c'est la claque. Je reste saisie, immobile. Mon nez me parle dans les brumes de ce brouhaha... Je ne comprend pas, je ne sais qu'une chose, cette odeur. Je ne suis plus là, j'oublie instantanément où je suis, mon sac trop lourd au bout du bras, l'épaule endolorie, le bruit de fond du magasin...
Ce parfum de rose & de muscat, c'est le soleil, le bord de la route et je suis là avec mon gros ventre, le petit me tient de sa main potelée, sagement, il sourit et il attend lui aussi, il sait comme moi, cette odeur c'est son goûter des jours de fêtes... Du haut de ses 2 ans, dès que c'est la saison il reconnaît l'étalage de la marchande au bord de la route ensoleillée, sa cabane en bois sur la route de Faa'a, près des grands flamboyants, et le gros tas de grappes rouges un peu marrons, ces drôles de petits fruits velus si rigolos, si fins et délicats dont le jus frais lui coule sur les doigts, son régal... Je sais que le temps de rentrer à la maison, la grappe sera nue...
On me bouscule soudain.
Je m'ébroue, je reviens où sont mes pieds et je me retourne. Devant mes yeux ils sont là, clairsemés dans une corbeille trop grande pour eux, un peu abimés par leur voyage sans doute, et l'émotion m'en monterait presque aux souvenirs... Je les touche, pour avoir le droit d'y croire, car certains souvenirs deviennent de simples rêves avec l'effet du temps ; mais je les sens et oui, ils sont bien là dans le creux de ma main, 11 ans plus tard. Je ne PEUX pas les laisser là.
Je viens de faire le tour du monde, en une tempête immobile de quelques instants, grâce à ces merveilleux petits ramboutans.
Mon sac est lourd, c'est mon épaule qui me le dit.
Mais le poids de ma corvée est évaporé par ces 8 petits trésors secrets que je rapporte précieusement.
Un froid mordant...
Pas de car ce matin, pas de soleil non plus...
Le feu est éteint et les garçons bien discrets...
Je cherche, je cherche une idée positive, de la couleur à étaler, un peu de soleil à afficher dans ma maison, pour chasser cette sale nouvelle que m'apporte ce froid mordant...
Notre sapin à faire et la gentillesse de ma crevette me console un peu... J'étais si fière de moi, de mon pied de sapin laborieux en croisillon fait maison, si contente des sourires des enfants à s'affairer, dans le rouge & le vert...
Me dire qu'elle n'a surtout pas besoin de ma peur, lui donner du soleil, du rouge & vert, de mon temps, de l'amitié... Encore trop peu d'après moi...
Me dire qu'elle peut guérir. Que d'ici là on sera là. Bien serrés à ses côtés.
Après tout c'est mon amie...
A chacun son bonnet...
Crèche d'Orient...
... Du sable, du bois, du soleil, cette année la crèche processionne aux antipodes...
Un petit vent de Bretagne souffle tout de même sur nos visiteurs !
Depuis 15 ans, j'ai gardé nos petits mariés du grand jour,
et chaque année, ils trouvent leur place dans la crèche...
Au gré des années et des voyages, la procession draine de nouveaux santons...
"Père Nouyel, Père Nouyel !!"
"Ai-je été assez sage ???"
Mes aiguilles s'activent, la CB chauffe, les cartons de Noel sont descendus du grenier. L'homme coupe du bois, il prend ma place au coin et à la hache... Il semble même y prendre goût, mais réalise inquiet que c'est "physique" ! Ben oui et alors !? Je le sais bien, depuis 3 mois j'ai pu le constater... !!
Pas grave, j'ai de quoi faire moi aussi et bien au chaud !
Les idées se bousculent, elles arrivent plus vite que ne courent mes doigts, je liste et griffonne, rature, recopie, tricote et couds, et rien qui n'est encore emballé !! Où mettre le sapin d'ailleurs, ce salon est "trop petit"! Et notre crèche : sur le bord de la fenêtre, ce sera bien assez vaste, je n'ai pas tant de santons que cela, à mon grand regret ! C'est avec surprise et joie que j'ai revu Céline au JT de 13h avec ses santons bretons "de Sainte Barbe" ( allez-y, c'est super joli...)!! Trop trop fière, j'ai hurlé dans le salon devant mon homme abasourdi :
"-Moi j'en ai, moi j'en ai, heuuu" !! Oups, un peu de retenue, tout de même...
J'hésitais entre sapin parfumé ou sapin aux aiguilles durables, grrr, je voudrais les deux, moi !! Ce sera sapin parfumé, un vrai qui embaume la pièce, tant pis pour les aiguilles qui tombent, quand au sapin artificiel, j'en suis revenue après des années de pratique, il n'a pas de charme, et ne convenait que par défaut aux tropiques imposés...
Plus que/encore 15 jours pour préparer tout ça...
Victoire...
... de Godier & Genoud sur Kawasaki, en 1974...
ELLE part pour un long long voyage...
Déjà 800 km jusqu'à Mont de Marsan,
et l'Ile de Man ( entre l'Ecosse & l'Irlande) en juin prochain...
La Miss rose va voir du pays...
Oui, mais à moto !!!
Bon voyage à elle, et vivement 2013 pour d'autres photos !!
Frileuse un jour...
Frileuse toujours...
Alors on tente d'y remédier par tous les moyens !
Expérience tricot chaussons ballerines adulte taille 41
en acrylique/laine 50/50, sur aiguilles circulaires n°3
points jersey et mousse, bordures et brides au crochet N°3.
Pour le tuto :
Monter 80 mailles et tricoter 2 rangs de point mousse.
Monter la suite en jersey comme ci-dessous :
2 rangs en jersey.
Marquer le milieu du rang.
Pour le 3, tout en jersey endroit, augmenter les mailles n° 35-37-39- (milieu du rang) -42-44-46,
et finir le rang.
Continuer en jersey les rangs 4, 5, 6,
et au 7ème rang recommencer l'augmentation de 6 mailles,
1 sur 2, au milieu du rang.
Continer en jersey les rangs 8, 9, 10,
et au 11ème rang, recommencer l'augmentation.
Tricoter encore 3 rangs en jersey,
puis au 4ème tricoter en rangs racourcis les 20 mailles centrales,
au 6ème rang les 12 mailles centrales,
au 8ème rang les 16 mailles centrales, et finir par les deux derniers rangs entiers en jersey.
Tricoter alors deux rang en point mousse, pour la semelle.
Puis tricoter en rangs raccourcis les 12 mailles centrales
en prenant 1 maille de chaque bord (donc la 13ème) en diminution.
Puis à chaque rang diminuer ainsi en refermant la semelle, comme pour les petits chaussons de bébé !
Quand il ne restent plus que 16 mailles sur l'aiguille,
refermer l'arrière du talon, au tricot ou à l'aiguille.
Faire une bordure d'un rang au crochet sur le haut,
et monter une bride en 2 rangs sur le dessus du chausson.
Et y coudre un bouton pour celles qui veulent !
Un coin d'estampe japonaise...
Bienvenue !!
A notre nouveau locataire !!!
Voilà notre tondeuse bio, un adorable poney blanc, doux, calin et tranquille...
De quoi entretenir le verger pour l'hiver !
Une agréable présence, et rassurante, en plus...
Oui, cet animal a quelque chose que les autres n'ont pas...!
Une force tranquille qui nous apaise. L'envie de rester près de lui...
Pour la météo, ça n'est pas tout à fait ça, le temps laisse à désirer, la température et mes photos aussi, heureusement le poney a sa fourrure d'hiver bien épaisse et une petite écurie garnie de foin au cas où ! Pour l'instant, il découvre son nouveau garde-manger, ainsi que le chien des voisins aussi intrigué que lui, et le faisan qui traine depuis peu dans le verger ! Impossible de l'attaper, ce dernier, il court trop vite, sans s'envoler, comme pour me narguer... Pourtant j'en ferais bien mon diner... Par contre, le poney peut venir le voir, pour lui aucun souci !
Edit du 12 janvier 2013 :
Un mois, 3000 m², et voilà !!!!! Il est reparti, tout est "tondu" !!
Efficace, n'est-ce pas...!?